Histoire de Vermes

On surnomme les habitants de Vermes « les vermais », anciennement appelés « les breule-tchïns » (les brûleurs de chiens) qui vient du patois, dialecte encore parlé par quelques personnes âgées du village.

Très peu de documents parlent de la naissance du village de Vermes. Du Xème au XVIème siècles, l’histoire de la paroisse est peu connue. Le nom de Vermes apparaît pour la première fois en 769 sous la forme de « Verteme »puis plusieurs noms se succédèrent.

Certains vestiges laisseraient entrevoir la construction d’un monastère qui aurait existé en 666 déjà et aurait demeuré trois siècles, soit jusqu’en 962. Le monastère situé au lieu-dit « Sur les Clos » était propriété de l’Evêché.
 

monastère de Vermes monastère de Vermes

Ce monastère aurait été ruiné par les fils du comte Luitfrid qui avaient envahi celui de Moutier ; malheureusement les seuls documents attestant l’existence du monastère de Verteme s’arrêtent à l’année 884 et aucun moine n’en a écrit l’histoire, ou alors les documents ont disparu.
Jusqu’en 1772, Vermes forma une seule paroisse avec Corban puis avec Rebeuvelier. Le village souffrit beaucoup lors de la guerre de Trente ans.
Plusieurs anciens noms de familles sont originaires de Vermes-Envelier : Bindy, Charmillot, Fleury, Freléchox, Monnerat, Mouttet, Rais et Schaller.

En ce qui concerne la Question jurassienne, la commune de Vermes-Envelier faisait partie du district de Delémont, contrairement aux communes qui l’entourent qui sont rattachées au district de Moutier. Etant donné que la plupart des fermes implantées sur la commune était de souche suisse-allemande, une certaine réticence s’est fait ressentir lors du vote du 23 juin 1974, vote qui a tout de même été en faveur de la constitution du Canton du Jura.